jeudi 27 mai 2010

Premier vol à San diego


15 janvier 2010

Mon premier vol au dessus de la Californie se fera à bord d'un petit Cessna 152 nommé "N47314".
Mon instructeur s'appelle Marlon, originaire du Guatemala.

Nous décollons piste 27L de l'aéroport de Gillespie, situé dans la banlieue Est de San diego.
Mon premier sentiment est que l'espace aérien est très occupé; juste après le décollage nous devons garder en visuel un autre Cessna ayant pris envol quelques secondes plus tôt et sur la piste parallèle à la nôtre. Tout le long de ce vol sera également marqué par la surveillance des autres trafics volant dans les environs.

Nous mettons d'abord cap au sud vers l'aéroport de Brown situé à quelques centaines de mètres de la frontière avec le Mexique. Pendant l'approche, j'aperçois l'aéroport de Tijuana situé juste au sud l'aéoport de Brown, derrière la frontière mexicaine. A vrai dire les 2 pistes sont tellement proches que j'ai initialement dû mal à croire qu'il s'agit de deux aéroports différents. Nous faisons un "touch&go" (un atterrissage suivi d'un décollage dans la foulée) puis repartons cette fois cap au nord-ouest vers le "downtown" (centre-ville) de San Diego. Nous faisons ensuite une verticale de l'aéroport international "San Diego Lindberg" à 3500 pieds. C'est ainsi que j'aperçois un avion de ligne à l'atterrissage juste en dessous de moi; à ma gauche s'étend l'océan pacifique. Quelques minutes après le survol de l'aéroport international, mon instructeur me montre un aéroport situé à quelques miles de nous. Il me dit qu'il s'agit de l'aéroport de "Miramar" là où a été tourné "TOP GUN".

Puis nous nous nous dirigeons vers l'aéroport de Ramona, toujours à 3500 pieds, en faisant bien attention de ne pas interférer avec l'espace de classe Bravo situé au sud. Un espace bravo est un espace englobant généralement les aéroports internationaux aux USA ainsi que les trajectoires de départs et d'approches . Nous devons donc à tout prix éviter cet espace car nous risquerions de croiser de gros oiseaux de type Boeing ou Airbus.
Puis, après l'aéroport de Ramona, nous remettons cap au sud direction Gillespie ou nous atterrissons de nuit.

Ce vol s'est plutôt bien passé dans son ensemble, les communications radio américaines ne sont pas toujours évidentes mais mon instructeur m'a bien aidé. Le vol n'a duré qu'une heure et demie mais je suis bien heureux d'avoir repris le pilotage après quelques mois passés au sol.

1 commentaire:

nfkb0 a dit…

je viens de faire la même chose avec deux ans de décalage :) amusant de lire le récit de ce genre de vol :)