Une heure de simu

Ce matin, le TAF de Bournemouth annonçait BKN 000. Ca donne une bonne idée du temps qu'il fait aujourd'hui dans le sud de l'Angleterre (du moins pour ceux qui savent lire les métars-tafs).

Pas de vol bien entendu, enfin presque puisque mon FI m'a proposé une heure de simu gratuite (youpi ! ) histoire de m'entrainer un peu à la navigation façon CPL, chose que nous n'avons pas pu beaucoup pratiquer jusqu'à présent.
Ce qui est bien dans le simu, c'est qu'on choisit le temps qu'il fait. Et on s'est pas gêné pour mettre un grand ciel bleu (ça fait tout drôle de revoir le soleil dis donc ).

La méthode CPL pour les navs, c'est maintenir un cap donné et faire des corrections s'il s'avère que le cap en question nous fait dériver de notre route. Les corrections de cap se déroulent de cette manière : si je suis 2 nm à côté de ma route, je dois faire une correction de 30° dans un premier temps pour revenir sur ma route et voler à ce cap pendant 2 min (car 2nm à côté de la route), puis ensuite prendre un nouveau cap différent du premier (qui n'était pas bon puisqu'il m'a fait dérivé) pour cette fois ci rester sur ma route. C'est clair non?

Exemple :

Ma route vraie est de 270°. Le vent vient du 360, et je prend donc un cap au 290 (pour afficher une dérive). A un moment donné, je me rend compte que je suis 5nm au sud de ma route. Je dois donc prendre un cap de 30°supérieur au 270, c'est à dire 300° et je vole au cap 300 pendant 5min (car nous sommes 5nm au sud). Je lance le chrono au moment du virage, puis après 5 min, je reprend un cap légèrement supérieur au 290 pour afficher une dérive plus importante et ainsi ne pas être déporté une nouvelle fois au sud de ma route (comme c'était le cas avec le cap 290). Je prend donc un cap disons au 300, et affiche ainsi une dérive de 30° gauche (on dérive toujours du cap vers la route).

Voilà en gros la méthode CPL, qui diffère un peu du PPL du fait qu'on se concentre d'avantage sur le cap, la dérive et le chrono que sur les repères au sol (bien qu'on ai quand même des repères au sol...).
L'autre point qui différencie les navs PPL et CPL, ce sont les déroutements, qui doivent se préparer en plein vol en traçant la route, calculant un cap, une distance, une vitesse sol et une estimée de la destination. Je ne me souviens pas avoir fait ça pendant le PPL (ou peut-être ai-je la mémoire courte...).

Allez on y croit, le beau temps va revenir!

A demain!